123288.fb2 Harry Potter et les Reliques de la Mort - читать онлайн бесплатно полную версию книги . Страница 20

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- Je sais ce que vous pensez. affirma Bill. Moi-même je me suis posé des questions, sur le chemin du retour. Après tout, ils semblaient nous attendre, non ?

Mais les sept Harry les ont confus, ils ne s'y attendaient pas. Pourquoi Mondingus ne leur aurait pas dévoilé le point essentiel du plan ? Il ne peut pas nous avoir trahis.

C'est lui qui a proposé ce tour d'embrouille, vous vous souvenez ? Je pense qu'il a simplement paniqué. Il ne voulait pas venir, en premier lieu, c'est Fol Oeil qui l'y a poussé. De plus, Vous Savez Qui s'est dirigé droit vers eux. C'était suffisant pour faire paniquer n'importe qui.

- Vous Savez Qui a agi exactement comme Fol Oeil l'avait prévu. dit Tonks entre deux sanglots. Il m'a dit que Vous Savez Qui penserait sûrement que Harry se trouvait avec le plus redoutable d'entre nous, l'auror le plus aguerri. Il a d'abord chassé Fol Oeil et quand Mondingus s'est éclipsé, il s'est rué sur Kingsley.

- Tout ça c'est très bien, mais on ne sait toujours pas comment ils ont pu savoir que nous transférions Harry ce soir. " dit Fleur. Enfin, c'est insensé ! Quelqu'un a dû laisser échapper l'information ! C'est la seule explication ! Sinon comment auraient-ils eu connaissance de la date, mais pas du reste du plan ?

Elle attendit une quelconque protestation qui ne vint pas. Le seul son Harry Potter et les Reliques de la Mort

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venant briser le silence étaient les sanglots de Hagrid. Harry lui jeta un regard en biais. Hagrid venait de risquer sa vie pour sauver la sienne. Harry aimait Hagrid, il avait confiance en lui. Toutefois, dans le passé, Hagrid avait révélé involontairement des informations cruciales à Voldemort en échange d'un oeuf de dragon.

Le whisky pur feu semblait avoir amplifié le volume de sa voix.

- Non ! cria Harry, s'attirant tous les regards. Je veux dire, si quelqu'un a fait une erreur, s'il a laissé échapper un brin d'information, je sais que ce n'était pas volontaire. Il ne l'a certainement pas fait exprès ! continua t'il d'une voix un peu plus forte que d'habitude. Nous devons nous faire confiance mutuellement. J'ai confiance en chacun de vous, je suis sûr que personne dans cette salle ne m'aurait vendu volontairement à Voldemort.

Un profond silence suivit ces mots. Tous le regardaient. Harry se sentit fiévreux et but de longues gorgées de whisky. Tandis qu'il buvait, il pensait à Fol Oeil. Fol Oeil avait toujours été exaspéré par la confiance que Dumbledore accordait à chacun.

- Bien dit, Harry ! affirma inopinément Fred.

Lupin regardait Harry avec une drôle d'expression, qui ressemblait à la pitié.

- Vous pensez que je suis un imbécile ? ironisa Harry.

- Non, je pense que tu es comme James. Expliqua Lupin. Lui aussi considérait que de se méfier de ses amis était le comble du déshonneur.

Harry savait que Lupin faisait référence à la trahison de Peter Petigrow envers James Potter. Il se sentit fâché d'une telle allusion. Il voulut argumenter, mais Lupin lui avait tourné le dos, afin de poser son verre vide sur la table.

- Il y a du travail à faire. Dit-il à Bill. Je peux demander à Kingsley si ...

- Non. L'interrompit Bill. Je le ferai, je viendrai.

- Où allez vous ? demandèrent Fleur et Tonks à l'unisson.

- Le corps de Fol Oeil. Expliqua Lupin. Nous devons le récupérer.

- Ça ne peut pas ... commença Mrs Weasley, implorant son fils du regard.

- Attendre ? l'interrompit Bill. Non, à moins que quelqu'un souhaite que les Mangemorts le récupèrent avant nous.

Personne ne répondit. Après avoir dit au revoir, Bill et Lupin partirent.

Les autres les avaient regardés partir, puis tous, excepté Harry qui était demeuré debout, s'étaient effondrés sur la chaise la plus proche. La mort planait de nouveau au-dessus d'eux, comme une présence malsaine.

- Je dois y aller aussi. Dit Harry tandis que dix paires d'yeux effrayés se tournaient vers lui.

- Ne soit pas stupide, Harry. lança Mrs Weasley.

- Je ne peux pas rester ici.

Il se frotta le front, sa cicatrice avait recommencé à lui faire mal. Elle ne lui avait pas été si douloureuse depuis plus d'un an.

- Vous êtes tous en danger quand je suis là ! Je ne veux pas ...

- Harry ne soit pas si stupide, voyons ! répéta Mrs Weasley. Notre but, ce soir, c'était de te ramener ici, sain et sauf, et remercie le ciel que cela ait fonctionné !

De plus, Fleur a accepté de se marier ici plutôt qu'en France, de façon à ce que l'on reste ici, tous ensemble, à veiller sur toi.

Elle ne comprenait pas. Elle le faisait se sentir encore plus mal, si c'était possible.

- Et si Voldemort découvre que je suis ici ?

- Comment ferait-il ? RÉpondit Mrs Weasley. Il y a des douzaines de maisons dans Harry Potter et les Reliques de la Mort

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lesquelles tu pourrais Être.

- Il n'a aucun moyen de savoir oÙ tu te trouves, Harry. Le rassura Mr Weasley.

- Ce n'est pas pour moi que je m'inquiÈte ! Hurla Harry.

- Nous savons cela. RÉtorqua calmement Mr Weasley. Mais si tu pars, tu rendras nos efforts de ce soir particuliÈrement futiles.

- Tu n'iras pas nulle part, Harry ! Gronda Hagrid. AprÈs tout ce que nous avons endurÉ pour t'amener ici !

- J'ai sacrifiÉ une oreille, pour toi ! Dit George en se redressant sur ses coussins. Je sais que ce n'est pas ce que.... Fol Oeil aurait voulu.

- JE SAIS ! Beugla Harry.

Il se sentait oppressÉ et manipulÉ. Ils pensaient qu'il ignorait tout ce qu'ils avaient fait pour lui, alors que c'Était prÉcisÉment pour À§a qu'il dÉsirait partir, plutÀ´t que de leur causer des souffrances supplÉmentaires. Il y eut un long et douloureux silence durant lequel la cicatrice de Harry lui brÀ»la, comme si elle avait ÉtÉ chauffÉe À blanc.

- OÙ est Hedwige ? Demanda Mrs Weasley, rompant ainsi le silence.

Nous pouvons la monter avec Coquecigrue et lui donner quelque chose À manger.

Les entrailles de Harry se contractÈrent douloureusement. Il but le reste de son verre de whisky pur feu, s'Évitant ainsi de rÉpondre.

- Il faut que tu nous racontes, Harry, grogna Hagrid, comment tu as pu lui Échapper, l'attaquer alors qu'il se trouvait au-dessus de nous.

- Ce n'Était pas moi. RÉpondit Harry d'un ton catÉgorique. C'Était ma baguette magique ! Ma baguette a agi d'elle-mÊme, de sa propre initiative.