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Nous… nous sommes désolés… »
Avec un regard de désolation Harry, Ron et Hermione se dépêchèrent de sortir de la salle après Mme Weasley.
Harry Potter et les Reliques de la Mort
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Harry Potter et les Reliques de la Mort
« On devrait avoir un elfe de maison » se plaignit Ron à voix basse, massant toujours sa tête en suivant Harry. « Excepté sans la satisfaction professionnelle. Plus tôt le mariage sera fini, plus heureux, je serai. »
« Ouais, » dit Harry, « alors nous n'aurons rien à faire, excepté la recherche des Horcruxes. …. Il aura lieu pendant les vacances ? »
Ron commença à rire, mais à la vue de l'énorme pile de présents de mariage les attendant dans la pièce de Mme Weasley, ils s’arrêtèrent brusquement.
Les Delacours arrivèrent le matin suivant à onze heures. Harry, Ron, Hermione et Ginny se sentaient tout à fait irrités envers la famille de Fleur d’arriver à cette heure ; et ils étaient chanceux, Ron mettait des chaussettes pour être assorti à sa tenue, et Harry essaya d'aplatir ses cheveux. Une fois que tous étaient prêts, ils se rassemblèrent dehors dans l'arrière-cour ensoleillée pour attendre les visiteurs. Harry n'avait jamais vu l'endroit si bien rangé. Les chaudrons rouillés et les vieilles bottes de Wellington qui étaient habituellement très sales, n’étaient plus à côté de la porte de derrière, remplacés par deux nouvelles plantes à Pipaillon de chaque côté de la porte dans de grands pots. Bien qu'il n'y ait aucune brise, les feuilles ondulaient paresseusement, donnant des ondulations attrayantes. Les poulets étaient enfermés au loin, le yard avait été balayé, et le jardin voisin avait été taillé, et bien refait, bien qu’Harry l’aimait dans son état envahi, il regardait plutôt désespérément s’il n’y avait de gnomes de jardin.
Il avait oublié combien de sortilèges de sécurité avaient été placés sur le terrier par l'ordre et le ministère ; tout ce qu'il savait c'est qu'il n'était plus possible pour quiconque de voyager par magie directement à cet endroit. Mr.Weasley était donc allé rencontrer les Delacours sur une colline voisine, où ils devraient arriver par portoloin.
Le bruit de leur approche était un rire exceptionnellement aigu, qui s'est avéré venir de Mr. Weasley, qui apparu, chargé de bagages et avec une belle femme blonde, passant à travers les feuilles avec de longues robes vertes, qui devait être la mère de Fleur.
« Maman ! » pleura Fleur, se précipitant en avant pour l'embrasser. « Papa ! »
Monsieur Delacour était moins attirant que son épouse ; il était plus petit et se tenait droit, arborant une barbe noire. Cependant, il semblait de bonne composition.
Se retournant vers Mme Weasley, il l'embrassa deux fois sur chaque joue.
« Vous avez eu beaucoup d'ennuis » dit-il d'une voix profonde. « Fleur nous a indiqué le fonctionnement de protection. »
« Oh, ce n'était rien, rien ! » dit Mme Weasley. « Aucun ennui du tout ! »
Ron soulageait ses sentiments en visant un gnome qui scrutait dehors par derrière de la nouvelle plante à Pipaillon.
« Chère dame ! » dit Monsieur Delacour, tenant toujours la main de Mme Weasley entre les siennes.
« Nous sommes honorés de l'union de nos deux familles ! Laissé-moi vous présenter mon épouse, Apolline. »
Madame Delacour glissa en avant et se pencha pour embrasser Mme Weasley.
« Enchantée, » dit-elle. « Votre mari nous a raconté des histoires très amusantes! »
Mr. Weasley eu un fou rire ; Mme Weasley lui jeta un regard, qu'il le rendit immédiatement silencieux et avec une expression d'un ami étroit.
« Et, naturellement, vous avez déjà rencontré ma fille, Gabrielle ! » dit Monsieur Delacour.
Gabrielle ressemblait à Fleur mais plus petite ; elle avait onze ans, avec des cheveux blonds et argentés, elle donna à Mme Weasley un sourire éblouissant et la prit dans ces bras, puis jeta à Harry un regard rougeoyant, en battant des cils. Ginny s'éclaircit Harry Potter et les Reliques de la Mort
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bruyamment la gorge.
« Bien, entrez donc ! » dit Mme Weasley brillamment, et elle conduit les Delacour dans la maison, avec beaucoup de « non, SVP ! » et « après toi ! » et « pas du tout ! ».
Les Delacours, étaient des invités utiles et plaisants. Ils étaient heureux d'aider aux préparations pour le mariage. Monsieur Delacour prononça « Charmantes demoiselles d'honneur ! » Madame Delacour faisait des charmes ménagers afin de nettoyer correctement le four; Gabrielle suivait sa soeur plus âgée, essayant de l'aider de quelque façon qu'elle pourrait et parler au loin en français rapidement.
En bas, le terrier n'était pas construit pour recevoir tant de personnes. M. et Mme Weasley dormaient maintenant dans le salon, malgré les protestations de Monsieur et de Madame Delacour insistant qu'ils reprennent leur chambre à coucher. Gabrielle dormait avec Fleur dans la vieille pièce de Percy, et Bill partagera avec Charlie, son témoin, une fois que Charlie arrivera de Roumanie. Les occasions de faire des plans ensemble devenaient pratiquement inexistantes, et cela désespéraient Harry, Ron et Hermione qui avaient choisis de nourrir les poulets juste pour échapper à la maison surchargée.
« Mais elle ne nous laissera jamais seuls ! » gronda Ron, et leur deuxième tentative de réunion en cours fut ratée car Mme Weasley était apparue portant un grand panier de blanchisserie dans ses bras.
« Oh, bien, vous avez nourris les poulets » elle les appela en approchant. « Nous devrions les enfermer avant que les hommes arrivent demain… pour mettre le chapiteau pour le mariage, » expliqua-- elle, faisant une petite pause contre le poulailler.
Elle semblait épuisée. « Les chapiteaux magiques de Millamant…sont très bons. Bill les escorte. …. Vous devriez rester à l'intérieur tant qu'ils seront ici, Harry. Je dois dire que tu compliques l'organisation du mariage, avec tous ces enchantements de sécurité autour de l'endroit. »
« Je suis désolé » dit Harry humblement.
« Oh, ne sois pas idiot ! » dit Mme Weasley immédiatement. « Je n'ai pas voulu dire ça ! Ta sûreté est beaucoup plus importante ! En fait, j'avais voulu te demander comment tu veux célébrer ton anniversaire, Harry. Dix-sept ans, après tout, c'est un jour important. … »
« Je ne veux pas grand chose » dit Harry rapidement, envisageant la contrainte additionnelle que ceci leur ajouterait en plus. « Vraiment, Mme Weasley, juste un dîner normal…. C'est le jour avant le mariage. … »
« Oh, bien, si tu es sûr. J'inviterai Remus et Tonks, si tu veux ? Et que dirais-tu d'Hagrid ? »
« Ce serait génial » dit Harry. « Mais je ne veux pas que cela vous cause d'ennui. »
« Pas du tout, pas du tout…. Aucun ennui. … »
Elle le regarda, un long moment, puis le regarda dans les yeux, puis sourit un peu tristement, se redressa, et marcha au loin. Harry observa pendant qu'elle ondulait sa baguette magique près de la ligne de linge, et les vêtements humides se levèrent dans les airs pour s'accrocher vers le haut, et soudainement il sentit une grande vague de remords le déranger et lui faire mal.
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