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vraiment heureux…"
'C’est Vous Savez Qui?'
'Quelque chose de bon s’est produit,' marmonna Harry.
Il tremblait autant que après qu’il ait vu le serpent attaqué M. Weasley et il se sentait vraiment très malade.
'Quelque chose qu’il souhaitait.'
Les mots vinrent, juste comme ils atteignaient la salle d’habillage de Gryffindor, comme si un étranger avait parlé par la bouche de Harry, pourtant il su qu’ils étaient vrai. Il prit de profondes respirations, se retenant pour ne pas vomir partout sur Ron. Il était très heureux que Dean et Seamus ne soient pas là pour le voir cette fois.
'Hermione m'a dit de venir et de vérifier comment tu allais, ' dit Ron d’une voix basse, aidant Harry à se remettre sur pieds.
'Elle dit que tes défenses sont faibles à l'heure actuelle, après que Rogue ait été tripoté autour de ton esprit… cependant, je suppose que ça aidera à la longue, n’est-ce pas?' Il regarda Harry avec doute comme il l’aidait à se mettre au lit. Harry a incliné la tête sans aucune conviction et s’effondra en arrière sur ses oreillers, ayant mal partout d’être tombé sur le plancher aussi ce soir, sa cicatrice piquant toujours péniblement. Il ne pouvait pas estimer comment sa première incursion dans l’Occlumencie avait affaibli la résistance de son esprit plutôt que de la renforcer, et il se demanda, avec un sentiment de grande agitation, qu’est-ce qui était arrivé pour que le Seigneur Voldemort ait été plus heureux qu’il ne l’avait été en quatorze ans.
Chapitre 25 : Le scarabée aux abois
La question d'Harry trouva une réponse le matin suivant. Quand la Gazette du sorcier quotidienne d'Hermione arriva elle l’aplati, regarda pendant un instant la première page et poussa un petit cri qui eu pour effet de s'attirer le regard des autres.
' Quoi ? ' Dirent Harry et Ron ensemble.
Comme réponse elle étendit le journal sur la table devant eux et leur indiqua dix photographies en noir et blanc qui remplissaient toute la première page, montrant les visages de neufs sorciers et d'une sorcière. Certaines des personnes photographiées se moquaient silencieusement; d'autres dépassaient leurs doigts de l'encadrement de leurs images, avec des regards insolents. Chaque image était intitulée avec un nom et le crime pour lequel la personne avait été envoyée à Azkaban.
« Antonin Dolohov », pouvait on voir au-dessous d'un magicien avec un long, pâle, visage tordu qui se moquait d'Harry , « reconnu coupable des meurtres brutaux de Gideon et Fabian Prewett ».
« Algernon Rockwood », disait le titre au-dessous d'un homme frêle avec les cheveux graisseux qui s'appuyait contre le bord de son image,avec un regard ennuyé, reconnu coupable par le Ministère d'espionnage pour le compte de CELUI-DONT-ON-NE-DOIT-PAS-PRONONCER-LE-NOM. Mais l'attention d'Harry était fixée sur l'image de la sorcière. Son visage l'avait frappé à partir du moment ou il avait regardé la page.
Elle foudroya Harry du regard, un sourire arrogant, dédaigneux jouant autour de sa bouche mince. Comme Sirius, elle avait conservé les vestiges d'une grande beauté, mais quelque chose - peut-être Azkaban - avait pris la plupart de sa beauté.
« Bellatrix Lestrange , reconnu coupable de la torture de Frank et Alice Londubat. »
Hermione poussa du coude Harry et lui montra le titre des images, qu'Harry, se concentrant sur Bellatrix, n'avait pas encore lu.
ÉVASION MASSIVE A AZKABAN
LE MINISTÈRE CRAINT QUE BLACK RASSEMBLE LES ANCIENS
MANGEMORTS
-Black ? dit Harry. Pas - ?
-CHHUT , chuchota Hermione désespérément. Pas si fort - lit juste !
Le Ministère de Magie a annoncé hier tard dans la nuit qu'il y avait eu une évasionmassive à'Azkaban.
En parlant aux journalistes dans son bureau privé, Cornelius Fudge, le Ministre de laMagie, a confirmé que dix prisonniers de haute sécurité s'étaient échappés dans les premièresheures hier soir et qu'il avait déjà informé le Premier ministre Moldus de la naturedangereuse de ces individus.
« Nous nous trouvons, le plus malheureusement, dans la même position qu'il y a deux anset demi quand le meurtrier Sirius Black s'était échappé » a dit Fudge hier dans la nuit. «
Nous ne pensons pas non plus que les deux évasions soient sans rapport. Une évasion decette ampleur suggère l'aide extérieure et nous devons nous souvenir que Black, connu commela première personne ayant pu s'enfuir d'Azkaban, serait idéalement placé pour aiderd'autres à suivre ses pas. Nous pensons probablement que ces individus, qui incluent lacousine de Black, Bellatrix Lestrange, se sont ralliés autour de Black comme leur leader.
Nous faisons tout ce que nous pouvons pour retrouver les criminels mais cependant il est priéà la communauté magique de rester en état d'alerte et d'être très prudente. . »
-Je n'y crois pas! Hurla Harry, Fudge met l'évasion sur le dos de Sirius!
-Qu'a-t-il comme autres options? dit Hermione amèrement. Il ne peut pas dire,
« Désolé, tout le monde, Dumbledore m'avait averti que cela pouvait arriver, que les gardes d'Azkaban rejoignent Lord Voldemort » - arrête de pleurnicher, Ron – « et maintenant les partisans les plus mauvais de Voldemort sont revenus eux aussi. » Je veux dire, il a passé six mois à dire que toi et Dumbledore étiez des menteurs, n'est-ce pas ?
Hermione déchirait le journal et commençait à lire le rapport à l'intérieur pendant qu'Harry regardait autour de lui dans le Grand Hall. Il ne comprenait pourquoi ses camarades d'étude ne semblaient pas effrayés ou au moins ne discutaient pas de la nouvelle épouvantable en première page, mais très peu d'entre eux recevaient le journal chaque jour comme Hermione. Ils étaient tous là, parlant de devoirs et de Quidditch, alors qu'à l'extérieur de ces murs encore dix Mangemorts avaient gonflé les rangs de Voldemort.
Il jeta un coup d'oeil à la table des professeurs. C'était totalement différent là: Dumbledore et le Professeur McGonagall étaient profondément plongés dans leur conversation, tous les deux avec un regard extrêmement grave. Le professeur Chourave faisait tenir la Gazette du Sorcier contre une bouteille de ketchup et lisait la première page avec une telle concentration qu'elle ne remarquait pas le jaune d'oeuf qui tombait de sa cuillère vers ses genoux. Pendant ce temps, tout au bout de la table, le Professeur Umbridge mettait dans un bol de l'avoine. Cette fois ses yeux de crapaud trop ample ne balayaient pas le Grand Hall cherchant des étudiants se conduisant mal. Elle fronçait les sourcils pendant qu'elle engloutissait son alimentation et de temps en temps elle lançait un regard malveillant à la table où Dumbledore et McGonagall se parlaient si attentivement.
-Oh non, dit Hermione avec étonnement, regardant toujours fixement le journal.
-Quoi maintenant ? dit Harry rapidement ; il se sentait nerveux.
-C’est... Horrible, dit Hermione, visiblement secoué. Elle referma la page dix du journal et l'a remis à Harry et Ron.
MORT TRAGIQUE D’UN EMPLOYÉ AU MINISTÈRE DE LA MAGIE
L'hôpital Ste Mangouste a ouvert une enquête hier dans la nuit après que l employé auministère de la magie Broderich Bode, 49, est été découvert mort dans son lit, étranglé parune plante verte. Les guérisseurs appelés sur place ont été incapables de ranimer Mr Bode,qui avait été blessé dans un accident à son lieu de travail quelques semaines avant sa mort.
La guérisseuse Miriam Strout, qui était responsable de M. Bodes au moment de l'incident,a été suspendu et était indisponible pour le commentaire hier, mais un sorcier porte parolepour l'hôpital a fait une déclaration :
« Ste Mangouste regrette profondément la mort de M. Bode, dont la santé s'amélioraitfermement avant cet accident tragique. »
« Nous avons des directives strictes sur les décorations permises sur nos employés mais ilapparaît que le Guérisseur Strout, occupé par la période de Noël, a laissé échapper lesdangers de la plante sur la table de nuit de M. Bode. Comme son langage et sa mobilités’étaient amélioré, le Guérisseur Strout a encouragé M. Bode à s'occuper de la plante lui-même, inconscient que ce n'était pas un jeu innocent, mais une réduction du Filet de Diableet que, quand M. Bode convalescent l’a touchée, elle l’a étranglé immédiatement. »
« Ste Mangouste, dans l’immédiat, est incapable d’expliquer la présence de cette plante etdemande tout les sorciers et sorcières ayant une information de se présenter. »
-Bode... dit Ron. Bode. Cela me dit quelque chose!...
-Nous l'avons vu, chuchota Hermione. A Ste Mangouste, vous vous souvenez ? Il était dans le lit en face de celui de Lockhart, étant juste couché là, regardant fixement au plafond. Et nous avons vu le Filet du Diable arriver. Elle - le Guérisseur - a dit que c'était un Cadeau de Noël…
Harry se remémorait l'histoire. Un sentiment d'horreur montait comme de la bile dans sa gorge.
-Comment se fait-il que nous n’ayons pas reconnu le Filet du Diable ? Nous l'avons vu auparavant... Nous aurions pu éviter qu'arrive cet accident!
-Qui s'attend à ce que le Filet du Diable apparaisse dans un hôpital déguiser en plante verte ? dit Ron brusquement. Ce n'est pas notre faute! Ils auraient du vérifier ce qu'il y avait dans le cadeau?
-Oh, réfléchis, Ron! dit Hermione d'une voix tremblante. Je ne pense pas que quelqu'un pourrait mettre le Filet du Diable dans un pot et ne pas se rendre compte qu'il essaye de tuer celui qui le touche? Ce - c'était un meurtre... Un meurtre intelligent... Si la plante a été envoyée anonymement, comment va-t-on savoir qui l'a fait?
Harry ne pensait pas au Filet du Diable. Il n'avait pas oublié l'homme jaunâtre qui était face à lui le jour de son audition au Ministère.
-J'ai rencontré Bode, dit il lentement. Je l'ai vu au Ministère avec ton père.