123308.fb2 HarryPotter et l'ordre du phoenix - читать онлайн бесплатно полную версию книги . Страница 49

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MAIS LE VEUT IL VRAIMENT ?

Des sources proches du Ministre ont récemment révélé que la plus chère ambition de Fudge était de s’emparer des approvisionnements d'or gobelin et qu'il ne hésitera pas à employer la force si besoin est.

« Ca ne serait pas la première fois, non plus » dit une source du ministère.

« Cornelius "Pilleur-de-Gobelin" Fudge, c’est de cette façon que ses amis l’appellent. Si vous pouviez l'entendre quand il pense que personne l’écoute, oh, il parle toujours des gobelins et de ce qu'il est en fait; il les a noyé, il les a laissé tomber du haut de bâtiments, il les a empoisonné, il les a fait cuire en pâtés en croûte… » Harry ne lu pas davantage.

Fudge pourrait avoir beaucoup de défauts mais Harry trouvait ça extrêmement dur de l’imaginer ordonner de transformer des gobelins en pâtés en croûte. Il feuilleta le reste du magasine. Faisant une pause au bout de quelques pages, il lu : une accusation selon laquelle les Tornados de Tutshill auraient gagner la Ligue de Quidditch par une combinaison de chantage, de trifouillage de balai illégal et de torture; une entrevue avec un magicien qui prétend avoir volé sur lune avec un Cleansweep Six et rapporté un sac des grenouilles de lune pour le prouver; et un article sur les ruines antiques qui ont au moins le mérite d’expliquer pourquoi Luna avait lu Le Chicaneur à l'envers. Selon le magazine, si vous tourniez les ruines sur leurs têtes ils indiqueraient un charme pour transformer les oreilles de votre ennemi tourner en des (kumquats). En fait, comparé au reste des articles du Chicaneur, la suggestion que Sirius pourrait vraiment être le chanteur vedette du groupe Hobgoblins était tout à fait raisonnable.

« Quelque chose de bon là dedans ? » Demanda Ron comme Harry fermait le magazine.

« Bien sur que non » dit Hermione de façon cinglante avant que Harry puisse répondre.

« Les sottises du chicaneur, chacun sait ça. »

« Excusez-moi » dit Luna; sa voix avait soudainement perdu son ton rêveur.

« Mon père en est le rédacteur ‘

« Je - Oh, » dit Hermione paraissant embarrassé.

« Bien...Il y a quelques articles intéressants... Je veux dire…. C'est tout à fait… »

« Je le récupère merci » dit Luna froidement, et en se penchant en avant, elle l’enleva des mains de Harry. Feuilletant rapidement jusqu’à la page 57, elle retourna le magazine une nouvelle fois à l'envers encore et disparu derrière, juste au moment ou la porte du compartiment s’ouvrit pour la troisième fois. Harry regarda autour; il s’était attendu à ça, mais ce n’est pas la vue de Drago Malefoy lui souriant d’un air affecté entre ses copains Crabbe et Goyle, qui le rendrait plus agréable.

« Quoi ? » lança il agressivement, avant que Malefoy puisse ouvrir sa bouche.

« Les manières, Potter, ou je devrais te donner une retenue » dit Malefoy d’une voix traînante, dont les cheveux blonds lisses et le menton aigu étaient justes comme son père. « Tu vois, je suis, à la différence de toi, un préfet, ce qui signifie que j’ai, à la différence de toi, le pouvoir de distribuer des punitions. »

« Ouais »dit Harry, « Mais toi tu es, à la différence de moi, un con, donc sort d’ici et laisse-nous seuls. » Ron, Hermione, Ginny et Neville riaient.

Malefoy pinçait ses lèvres.

« Dis-moi, comment c’est de se faire battre par Weasley Potter ? » Demanda t’il

« Ferme la Malefoy » rétorqua Hermione brusquement.

« Il semble que j’ai touché un point sensible »dit Malefoy en souriant.

« Bien fais attention à toi, Potter, parce que je te suivrais comme ton chien au cas où vous feriez un pas de travers. »

« Sort d’ici ! » Dit Hermione, en se levant.

Ricanant, Malefoy donna à Harry un dernier regard malveillant et parti, avec Crabbe et Goyle qui marchaient lourdement dans son sillage. Hermione claqua la porte du compartiment derrière eux et tourna son regard vers Harry, qui su immédiatement qu'elle avait, comme lui, compris, ce que Malefoy voulait dire, et avait été comme troublé par ça.

« Donne-nous une autre chocogrenouille » dit Ron, qui n'avait clairement rien noté.

Harry ne pouvait parler librement devant Neville et Luna. Il échangea un autre regard nerveux avec Hermione, puis regardé fixement hors de la fenêtre. l pensait à Sirius venant avec lui à la gare ce qui le fait un peu rire, mais soudainement cela lui sembla insouciant, si dangereux… Hermione avait raison... Sirius n’aurais pas du venir. Qu’est ce que si passerait si M. Malfoy avait remarqué le chien noir et l’avait dit à Drago. Et si il avait déduit que les Weasley, Lupin, Tonks et Maugrey savait où Sirius se cachait? Où est-ce que l'utilisation du mot « chien » de la part de Malefoy était une coïncidence? Le temps demeurait flou alors qu'ils voyageaient toujours plus vite vers le nord. La pluie éclaboussait les fenêtres puis le soleil fit une faible apparition avant que les nuages l'aient écarté une fois de plus. Quand l'obscurité tomba et les lampes s’allumèrent à l'intérieur des compartiments. Luna enroula Le Chicaneur, le rangeant soigneusement dans son sac et commença à fixer dans les yeux chacun des occupants du compartiment. arry se reposait, son front pressé contre la fenêtre de train, essayant d'obtenir un premier aperçu éloigné de Poudlard, mais c'était une nuit sans lune et la fenêtre dégoulinante de pluie était encrassée.

« Nous devrions arriver » dit Hermione enfin, et tous ouvrirent leurs malles avec difficulté pour en tirer leurs robes d’école .Elle et Ron épinglèrent leurs insignes de préfet soigneusement sur leurs poitrines. Harry vu Ron vérifier maladroitement son allure dans la fenêtre noire.

Enfin, le train commença à ralentir et ils entendirent l’habituel vacarme au dessus et en dessous comme tout le monde que tout le monde se ruait pour récupérer leurs bagages et animaux de compagnie, prêt à descendre. Comme Ron et Hermione étaient censés diriger tout ceci, ils disparurent du wagon une nouvelle fois, laissant Harry et les autres s'occuper de Pattenrond et Coquecigrue.

« Je peux porter ce hibou, si tu veux » dit Luna à Harry, montrant Coquecigrue tandis Neville rangeait soigneusement Trevor dans une poche intérieure.

« OH- Heu- Merci » dit Harry, lui confiant la cage et hissant Hedwige plus solidement dans ses bras.

Ils sortirent du compartiment sentant la première bouffée d'air frais de la nuit sur leurs visages alors qu'ils joignaient la foule dans le couloir.

Lentement, ils progressèrent jusqu’aux portes. Harry pouvait sentir l’odeur des pins alignés tout le long du chemin menant au lac. Il descendit sur le quai et regardé tout autour, écoutant l'appel familier : « Premières –années » ici …… « Premières - années

… »

Mais personne n’arriva. A la place, une voix tout à fait différente, vive et féminine, exigeait, ’Premières années alignés ici s’il vous plaît ! Toutes les premières années devant moi ! ’

Une lanterne arriva oscillant vers Harry et grâce à cette lumière il vu l’important menton et coiffure rigoureuse du professeur Gobe-Planche, la sorcière qui avait assuré les cours de Soin des Créatures Magiques à la place de Hagrid un moment, l'année précédente.

« Où est Hagrid ? » dit-il tout haut.

« Je ne sais pas, »dit Ginny, « mais nous ferions mieux de nous pousser de ce chemin, nous bloquons la porte. »

« Oh, ouais… » Harry et Ginny furent séparés comme ils avançaient le long du quai et sortaient de la gare. Bousculé par la foule, Harry chercher à entrevoir l’ombre de Hagrid; il devait être ici, Harry comptait là-dessus - revoir Hagrid était une des choses qui le réjouissait le plus. Mais il n'y avait aucun signe de lui.

Il ne peut pas être parti, se dit Harry comme il avançait lentement par une porte aboutissant sur la route, dehors, avec le reste de la foule. Il a juste eu froid ou quelque chose comme ça …

Il regarda autour afin d’apercevoir Ron ou Hermione, voulant savoir ce qu'ils pensaient de la réapparition du professeur Gobe-Planche, mais ni l'un ni l'autre près de lui, ainsi il s'est permis d'avancer sur la sombre route lavée par la pluie, à l’extérieur de la gare de Poudlard.

Là se tenait une centaine ou presque de diligences sans chevaux qui avait l’habitude de prendre les étudiants ayant passé la première année, jusqu'au château. Harry jeta un coup d'oeil rapide, se détourna d’elles pour tenter d’apercevoir Ron et Hermione, alors il fit une double prise. Les carrosses n'étaient plus sans monture. Il y avait des créatures se tenant entre les axes de l’attelage. S'il avait dû leur donner un nom, il supposait qu'il les aurait appelé ‘chevaux’, bien qu'ils avaient un air de reptile. Ils n’avaient pas de chair, leurs manteaux noirs s'agriffant à leurs squelettes, dont chaque os était visible. Leurs têtes les faisaient ressembler à un dragon, tandis leurs yeux dépourvus de pupille et blancs fixaient. Des ailes leurs poussèrent de chaque côté - des ailes noirs tannées et vastes qui ressemblaient à celles d’une chauve souris géante. Se tenant toujours debout et silencieuses dans l’obscurité du rassemblement, les créatures semblaient inquiétantes et sinistres. Harry ne pouvait pas comprendre pourquoi les carrosses étaient tirés par ces horribles ‘chevaux’ alors qu’ils sont capables de bouger tous seuls.

« Où Est Coq ? » dit la voix de Ron derrière Harry.

« Cette Luna le porte » indiqua Harry rapidement, désireux de consulter Ron au sujet d’Hagrid.

« Où est Hagrid à ton avis ? »

« Sais pas, » dit Ron, paraissant inquiet.

« Il doit aller bien… »

Un petit peu plus loin, Drago Malfoy, suivi d'une petite troupe de copains comprenant Crabbe, Goyle et Pansy Parkinson, poussaient quelques deuxième années timides à l'écart de sorte que lui et ses amis puissent avoir un carrosse pour eux. Quelques secondes plus tard, Hermione émergea de la foule, haletante.

« Malefoy a été absolument odieux avec un première année. Je peux te jurer que je vais le rapporter, il a seulement son insigne depuis trois minutes et il l'emploie pour martyriser encore plus qu’avant... Où est Pattenrond? »

« Ginny l’a » indiqua Harry. Là elle est…. Ginny émergea juste à ce moment de la foule, tenant dans ses bras Panterrond agité.

« Merci » dit Hermione, soulageant Ginny du chat. ’Venez, prenons un carrosse ensemble avant qu'ils soit tous remplis…

« Je n'ai pas encore Coq ! » dit Ron mais Hermione se dirigeait déjà au loin vers le carrosse inoccupé le plus proche. Harry restait derrière avec Ron.