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On sait quelle force motrice possède une idée fixe. Dans le cas de Scevola, elle fut assez puissante pour le précipiter jusqu’au bas de la pente et le priver momentanément de toute prudence. Il s’élança parmi les rochers en se servant du manche de la fourche comme appui. Il ne prit point garde à la nature du terrain jusqu’à ce qu’ayant buté, il se trouvât étalé de tout son long, face contre terre, cependant que la fourche le précédait bruyamment avant d’être arrêtée par un buisson. Cette circonstance évita au prisonnier de Peyrol d’être pris à l’improviste. Après être sorti de la petite cabine, simplement parce qu’une fois revenu à lui, il s’était aperçu que la porte était ouverte, Symons s’était trouvé bien ranimé par toute l’eau froide qu’il avait bue et par son petit somme en plein air. Il se sentait de plus en plus maître de ses mouvements et la maîtrise de ses pensées lui revenait aussi assez rapidement.
L’avantage de posséder un crâne fort épais devint évident lorsque, s’étant traîné hors de la cabine, il put reconnaître où il était. Son premier mouvement fut ensuite de regarder la lune pour évaluer à peu près le passage du temps. Après quoi il manifesta une immense surprise de se trouver seul à bord de la tartane. Assis, les jambes pendantes au-dessus de la cale ouverte, il essaya de deviner comment il se pouvait que la cabine fût restée sans verrou ni surveillance.
Il continuait à réfléchir à cette situation inattendue. Que pouvait bien être devenu ce scélérat à cheveux blancs? Se dissimulait-il quelque part en attendant une occasion de lui assener un autre coup sur la tête? Symons se sentit tout à coup très exposé, assis sur le pont arrière dans la pleine lumière de la lune. L’instinct plutôt que la raison lui suggéra de descendre dans la cale obscure. Ce but parut d’abord une énorme entreprise, mais une fois qu’il s’y mit il l’accomplit avec la plus grande facilité sans pouvoir éviter toutefois de faire tomber un bout d’espar qui était resté appuyé contre le pont. L’objet le précéda dans la cale avec un bruit retentissant qui donna des palpitations au pauvre Symons. Il s’assit sur la carlingue de la tartane et haleta, mais au bout d’un moment, il réfléchit que tout cela n’avait pas grande importance. Il lui semblait que sa tête était énorme: son cou lui faisait très mal et il se sentait une épaule assurément ankylosée. Il ne pourrait jamais tenir tête à ce vieux gredin. Mais qu’était-il devenu? Ah! oui, il était allé chercher les soldats! Parvenu à cette conclusion, Symons se sentit plus calme. Il essaya de se rappeler ce qui était arrivé. Lorsqu’il avait vu pour la dernière fois le vieux bonhomme, il faisait jour et maintenant – Symons regarda de nouveau la lune – il devait être près de trois heures du premier quart [95]. Sans doute ce vieux gredin était-il allé au cabaret boire avec les soldats. Ils ne tarderaient pas à arriver. L’idée de se voir prisonnier de guerre lui faisait un peu tourner le cœur. Son navire lui parût tout à coup paré d’un nombre extraordinaire d’agréments, y compris le capitaine Vincent et le premier lieutenant. Il aurait même été heureux de serrer la main du caporal, un fusilier marin hargneux et méchant qui faisait fonction de capitaine d’armes [96] à bord. «Je me demande où est le navire, maintenant», pensa-t-il tristement, en sentant son dégoût de la captivité s’accroître à mesure que les forces lui revenaient.
C’est alors qu’il entendit le bruit de la chute de Scevola. Cela lui sembla assez rapproché; mais ensuite il n’entendit ni voix, ni bruits de pas annonçant l’approche d’un peloton. Si c’était le vieux gredin qui revenait, alors il revenait seul. Aussitôt Symons se dirigea à quatre pattes vers l’avant de la tartane. Il avait l’idée qu’une fois caché sous le pont avant il serait en meilleure posture pour parlementer avec l’ennemi et que, peut-être, il trouverait là un anspect [97] ou quelque bout de fer pour se défendre. Au moment même où il venait de s’installer dans sa cachette, Scevola mettait le pied sur le pont arrière.
Du premier coup d’œil, Symons vit que cet homme ne ressemblait guère à celui qu’il s’attendait à voir. Il en fut un peu déçu. Comme Scevola se tenait immobile dans la clarté de la pleine lune, Symons se félicita d’être allé se poster sous le pont avant. Cet homme barbu avait un corps de moineau en comparaison de l’autre; mais il avait une arme dangereuse, quelque chose qui sembla à Symons être un trident, ou une foëne [98], au bout d’un manche. «C’est une sacrée arme!» pensa-t-il, épouvanté. Et que diable celui-là venait-il faire à bord? Que venait-il y chercher?
Le nouveau venu eut d’abord une attitude étrange. Il resta immobile comme une statue, puis allongea le cou de droite et de gauche, examinant toute la longueur de la tartane, puis après avoir traversé le pont, il en fit autant de l’autre côté. «Il a remarqué que la porte de la cabine est ouverte. Il essaie de voir où je suis allé. Il va venir à l’avant me chercher, se dit Symons. S’il m’accule, avec cette satanée machine fourchue, je suis un homme mort.» Il se demanda un moment s’il ne vaudrait pas mieux prendre son élan et sauter sur le rivage: mais en fin de compte il n’avait guère confiance en ses forces. «Il me rattraperait sûrement, conclut-il. Et il n’est pas animé de bonnes intentions, c’est évident. Un homme ne s’en irait pas se promener la nuit avec une sacrée machine de ce genre s’il n’avait pas l’intention de régler son compte à quelqu’un.»
Après être resté parfaitement immobile, tendant l’oreille au moindre bruit qui pourrait venir d’en bas, où il supposait que se trouvait le lieutenant Réal, Scevola se pencha sur l’écoutille [99] de la cabine et appela à voix basse: «Êtes-vous là, lieutenant?» Symons vit ces mouvements sans pouvoir imaginer leur intention. Cet excellent marin, qui avait fait ses preuves dans plus d’une expédition de commande, en eut une sueur froide. À la clarté de la lune, les dents de cette fourche polie par l’usage étincelaient comme de l’argent, et cet intrus avait l’air extrêmement singulier et dangereux. À qui cet homme pouvait-il en avoir, sinon au prisonnier?
Scevola, ne recevant pas de réponse, demeura un moment accroupi. Il ne pouvait distinguer aucun bruit de respiration dans le fond du bâtiment. Il conserva cette position si longtemps que Symons en fut fort intéressé et se murmura à lui-même: «Il doit penser que je suis encore en bas.» Ce qui se passa ensuite fut fort surprenant. L’homme, après s’être placé d’un côté de l’écoutille de la cabine tout en tenant son horrible engin comme si c’eût été une pique d’abordage, poussa un cri terrible et se mit à hurler en français avec une telle volubilité qu’il en effraya véritablement Symons. Il s’arrêta brusquement, s’écarta de l’écoutille et sembla se demander ce qu’il allait bien pouvoir faire. Quiconque aurait pu voir alors la tête que Symons avança, le visage tourné vers l’arrière de la tartane, y aurait décelé une expression d’horreur. «Le rusé animal! pensa-t-il. Si j’avais été en bas, avec le boucan qu’il a fait, je serais à coup sûr sorti précipitamment sur le pont et alors il m’aurait fait mon affaire.» Symons eut le sentiment qu’il l’avait échappé belle; mais cela ne le soulageait guère. Ce n’était qu’une question de temps. Les intentions homicides de cet homme étaient évidentes. Il ne tarderait sûrement pas à venir à l’avant. Symons le vit bouger et il pensa: «Le voilà qui vient!» Et il se prépara à bondir. «Si je peux esquiver ces sacrées dents, je pourrais peut-être le prendre à la gorge», se disait-il, sans toutefois éprouver grande confiance en lui-même.
Mais à son grand soulagement, il vit que Scevola voulait seulement dissimuler la fourche dans la cale, de façon que le manche atteignît juste le bord du pont arrière. De cette façon, elle était naturellement invisible pour quiconque viendrait du rivage. Scevola s’était convaincu que le lieutenant n’était pas à bord de la tartane. Il avait dû aller se promener le long du rivage et reviendrait probablement dans un moment. En attendant l’idée lui était venue d’aller voir s’il ne pourrait pas découvrir quelque chose de compromettant dans la cabine. Il ne prit pas la fourche avec lui pour descendre parce qu’elle lui eût été inutile et plus embarrassante qu’autre chose dans cet endroit exigu, au cas où le lieutenant l’y trouverait à son retour. Il jeta un regard circulaire tout autour du bassin et s’apprêta à descendre.
Aucun de ses mouvements n’avait échappé à Symons. Il devina l’intention de Scevola d’après ses gestes et pensa: «C’est ma seule chance, et il n’y a en tout cas pas une seconde à perdre.» Aussitôt que Scevola eut tourné le dos à l’avant de la tartane pour descendre la petite échelle de la cabine, Symons sortit en rampant de sa cachette. Il traversa toute la cale en courant à quatre pattes de peur que l’autre ne tournât la tête avant de disparaître en bas, mais dès qu’il eut jugé que l’homme avait posé le pied au fond, il se mit debout et s’accrochant aux haubans du grand mât se balança sur le pont arrière, et du même mouvement pour ainsi dire, se jeta sur les portes de la cabine qui se refermèrent à grand fracas. Comment assujettir ces portes, il n’y avait pas pensé, mais en fait il vit le cadenas qui pendait à la gâche, d’un côté; la clé s’y trouvait et il ne lui fallut qu’une fraction de seconde pour que la porte fût solidement fermée.
Presque en même temps que ce bruit de porte, on entendit monter un cri perçant et à peine Symons avait-il tourné la clé que l’homme pris au piège fit un effort pour enfoncer le panneau. Cela, à vrai dire, ne troubla guère Symons. Il connaissait la solidité de cette porte. Son premier mouvement fut de s’emparer de la fourche. Il se sentit dès lors en état de tenir tête à un seul homme ou même à deux, à moins qu’ils n’eussent des armes à feu. Il n’avait toutefois aucun espoir de pouvoir résister aux soldats et en vérité il n’en avait pas du tout l’intention. Il s’attendait à les voir apparaître d’un moment à l’autre conduits par ce maudit marinero. Quant à ce que ce fermier était venu faire à bord de la tartane, il n’avait pas le moindre doute à cet égard. Comme il n’était pas affligé d’un excès d’imagination, il lui semblait évident que c’était pour tuer un Anglais tout simplement. «Eh bien! je veux bien être pendu!» s’écria-t-il intérieurement. «Quel satané sauvage! Je ne lui ai rien fait. Ils ont l’air joliment dangereux, les gens d’ici.» Il regardait avec anxiété du côté de la falaise. Il eût accueilli avec plaisir l’arrivée des soldats. Plus que jamais il tenait à être fait prisonnier dans les règles; mais un calme profond régnait sur le rivage, un silence absolu, en bas dans la cabine. Absolu. Ni un mot, ni un mouvement. Un silence de mort. «Il est mort de peur», pensa Symons dont la simplicité d’esprit voyait juste. «Il n’aurait que ce qu’il mérite si je descendais le transpercer avec cette affaire-là. Il ne faudrait pas me pousser beaucoup.» La colère le prenait, il se rappela aussi qu’il y avait du vin en bas. Il s’aperçut qu’il était très assoiffé et il se sentait un peu faible. Il s’assit sur la petite claire-voie pour réfléchir à la question en attendant les soldats, il pensa même amicalement à Peyrol. Il savait bien qu’il lui était possible d’aller à terre se cacher quelque temps, mais, au bout du compte, on lui donnerait la chasse parmi les rochers et il serait certainement repris et courrait en outre le risque de recevoir une balle de mousquet à travers le corps.
Le premier coup de canon de l’Amelia le mit sur ses pieds comme si on l’avait soulevé par les cheveux. Il essaya de pousser un hourra retentissant, mais ne tira de sa gorge qu’un faible gargouillis. C’était son navire qui lui parlait. On ne l’avait donc pas abandonné. Au second coup de canon, il se précipita à terre avec l’agilité d’un chat – en fait, avec tant d’agilité qu’il en eut un étourdissement. Quand il se fut ressaisi il retourna calmement à bord de la tartane prendre la fourche. Puis, tout tremblant d’émotion, il s’éloigna en titubant, lentement mais résolument, avec la seule intention de descendre jusqu’au rivage. Il savait que tant qu’il descendrait, il ne pouvait pas se tromper. À cet endroit, le sol était rocheux et lisse, et Symons étant pieds nus passa à peu de distance de Peyrol, sans que celui-ci l’entendît. Quand le terrain devint plus accidenté, il se servit de la fourche comme canne. Si lentement qu’il allât, il n’avait pas vraiment assez de force pour avoir le pied très sûr. Dix minutes plus tard à peu près, Peyrol, embusqué derrière un buisson, entendit le bruit d’une pierre qui roulait au loin dans la direction de la crique. Instantanément le patient Peyrol se mit sur ses pieds et se dirigea lui aussi vers la crique. Peut-être aurait-il souri si l’importance et la gravité de l’affaire où il était engagé n’avaient donné à toutes ses pensées un tour sérieux. Suivant un sentier plus élevé que celui qu’avait pris Symons, il eut alors la satisfaction d’apercevoir le fugitif, rendu reconnaissable par les bandages blancs qui lui entouraient la tête, parcourant la dernière partie de la descente. Une nourrice n’aurait pas contemplé l’aventure d’un petit garçon avec plus d’anxiété que ne le faisait Peyrol pour la marche de son ancien prisonnier. Il vit avec plaisir que celui-ci avait eu l’intelligence de prendre, pour s’aider, un objet qui ressemblait à la gaffe de la tartane. Au fur et à mesure que la silhouette de Symons s’enfonçait dans la descente, Peyrol s’avança pas à pas jusqu’à ce que d’en haut il le vit assis sur le rivage, l’air tout abattu et désolé, tenant entre ses mains sa tête bandée. Instantanément Peyrol s’assit lui aussi, abrité par l’avancée d’un rocher, et pendant une demi-heure, on peut affirmer qu’on n’entendit aucun bruit, qu’on ne vit rien remuer sur la pointe déserte de la presqu’île.
Peyrol n’avait aucun doute sur ce qui allait se passer. Il était aussi certain que le canot ou les canots de la corvette se dirigeaient maintenant vers la crique, que s’il les avait vus quitter le bord de l’Amelia. Mais il commençait à éprouver quelque impatience. Il voulait voir la fin de cet épisode. La plupart du temps, il observait Symons. «Sacré Tête-Dure, pensait-il. Il s’est endormi.» L’immobilité de Symons était si complète qu’on aurait pu le croire mort de fatigue: mais Peyrol avait la conviction que son camarade jadis juvénile n’était pas de ces gens qui meurent facilement. L’endroit de la crique qu’il avait atteint convenait parfaitement à Peyrol. Mais, un canot ou des canots pouvaient très facilement n’y pas découvrir Symons, auquel cas plusieurs groupes débarqueraient pour aller à sa recherche, découvriraient la tartane… Peyrol frissonna.
Tout à coup, il aperçut une embarcation qui passait au plus près de la pointe est de la crique. M. Bolt, conformément aux instructions qu’on lui avait données, serrait la côte en s’avançant très lentement, jusqu’à ce qu’il eût atteint l’extrémité de l’ombre de la pointe qui se découpait toute noire sur l’eau éclairée par la lune. Peyrol pouvait voir les avirons monter et descendre. Puis, il vit déboucher une seconde embarcation. L’inquiétude de Peyrol pour sa tartane devenait intolérable. «Mais secoue-toi donc, animal, secoue-toi donc!» marmottait-il entre ses dents. Les, canots glissaient lentement et le premier d’entre eux était sur le point de dépasser l’homme assis sur le rivage, lorsque Peyrol se sentit soulagé en entendant un cri de: «Ho! du canot!» qui lui arriva affaibli à l’endroit où, à genoux, il se penchait, spectateur attentif.
Il vit l’embarcation se diriger vers Symons qui s’était levé à présent et faisait avec ses bras des signes désespérés. Puis il vit qu’on le tirait à bord par-dessus l’étrave, il vit le canot scier [100] partout, puis les deux embarcations mâtèrent [101] leurs avirons et restèrent bord à bord sur l’eau étincelante de la crique.
Peyrol se releva. Ils avaient maintenant retrouvé leur homme. Mais peut-être persisteraient-ils à débarquer, car le capitaine de la corvette anglaise avait dû avoir au début quelque autre idée en tête. Cette incertitude ne dura pas longtemps. Peyrol vit les avirons plonger dans l’eau et en quelques minutes les embarcations virant de bord disparurent l’une après l’autre derrière la pointe de la crique.
«Voilà qui est fait», murmura Peyrol à part lui. «Je ne reverrai jamais ce stupide Tête-Dure.» Il eut l’étrange impression que ces canots anglais avaient emporté avec eux quelque chose qui lui appartenait, non pas tant un homme qu’une part de sa propre vie, la sensation d’avoir repris contact avec les jours lointains de l’océan Indien. Il descendit rapidement vers le rivage comme s’il voulait examiner l’endroit d’où Testa Dura avait quitté le sol de France. Il était pressé maintenant de retourner à la ferme et d’y rencontrer le lieutenant Réal qui allait rentrer de Toulon. C’était aussi court de passer par la crique. Une fois en bas, il contempla le rivage désert et s’étonna d’éprouver comme une sensation de vide. En remontant vers l’endroit où débouchait le ravin, il aperçut quelque chose par terre. C’était une fourche. Il la regarda, tout en se demandant: «Comment diable cet objet est-il venu ici?», comme trop étonné pour la ramasser. Même une fois qu’il l’eut fait, il demeura encore un moment immobile à réfléchir là-dessus. Il ne pouvait que l’associer avec quelque agissement de Scevola, puisque c’était à lui qu’elle appartenait. Mais cela n’expliquait pas sa présence à cet endroit, à moins que…
«Se serait-il noyé?» pensa Peyrol en regardant l’eau lisse et lumineuse de la crique. Elle ne pouvait lui fournir aucune réponse. Puis, à bout de bras, il contempla sa trouvaille. Enfin, il secoua la tête, mit la fourche sur son épaule, et à lentes enjambées continua sa route.
<a l:href="#_ftnref95">[95]</a> Le texte dit near six bells in the first watch («près de six coups de cloche du premier quart»); à bord d’un navire, on sonne l’heure en frappant la cloche avec son battant d’autant de coups qu’il s’est écoulé de demi-heures depuis le début du quart (période de service pour une équipe).
<a l:href="#_ftnref95">[96]</a> Dans la marine de guerre, sous-officier chargé particulièrement de faire exécuter les ordres relatifs à la police du bord et de veiller sur les armes portatives.
<a l:href="#_ftnref97">[97]</a> Levier en bois de chêne dont l’extrémité peut être garnie d’une armature de fer.
<a l:href="#_ftnref98">[98]</a> Instrument en fer pour harponner les poissons. Il s’appelle en anglais fish-gig ou fishing spear. Conrad emploie en fait fish-grains, qui ne semble pas exister.
<a l:href="#_ftnref99">[99]</a> Ouverture à peu près carrée pratiquée dans les ponts pour établir la communication entre eux.
<a l:href="#_ftnref100">[100]</a> Agir avec les avirons d’une embarcation de manière à la faire marcher par l’arrière.
<a l:href="#_ftnref100">[101]</a> Placer ou tenir debout, en situation à peu près verticale.