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Mais il m'est apparu avec évidence que je me trompais dans ma tentative car il n'est point de déduction pour passer d'un étage à l'autre et ma démarche était aussi absurde que celle du bavard qui, d'admirer avec toi la statue, te prétend expliquer par la ligne du nez ou la dimension de l'oreille, l'objet de ce charroi qui par exemple était mélancolie d'un soir de fête, et ne réside ici que comme capture, laquelle n'est jamais de l'essence des matériaux.

Il m'est également apparu que mon erreur résidait en ce que je cherchais à expliquer l'arbre par les sucs minéraux, le silence par les pierres, la mélancolie par les lignes et la qualité d'âme par le cérémonial, renversant ainsi l'ordre naturel de la création, alors qu'il m'eût fallu chercher à éclairer l'ascension des minéraux par la genèse de l'arbre, l'ordonnance des pierres par le goût du silence, la structure des lignes par le règne sur elles de la mélancolie, et le cérémonial par la qualité d'âme qui est une et ne saurait se définir avec des mots, puisque précisément pour la saisir, la régir et la perpétuer tu en es venu à m'offrir ce piège, lequel est tel cérémonial et non un autre.

Et certes j'ai chassé le jaguar dans ma jeunesse. Et j'ai usé de fosses à jaguar, meublées d'un agneau, hérissées de pieux et couvertes d'herbe. Et quand à l'aube je m'en venais les visiter j'y trouvais le corps du jaguar. Et si tu connais les mœurs du jaguar tu inventeras la fosse à jaguar avec ses pieux, son agneau et son herbe. Mais si je te prie d'étudier la fosse à jaguar, et que tu ne saches rien du jaguar, tu ne sauras point me l'inventer.

C'est pourquoi je t'ai dit du géomètre véritable mon ami, qu'il est celui-là qui sent le jaguar et invente la fosse. Malgré qu'il ne l'ait jamais vu. Et les commentateurs du géomètre ont bien compris, puisque le jaguar a été montré, ayant été pris, mais eux te considèrent le monde avec ces pieux, ces agneaux, ces herbes et autres éléments de sa construction, et ils espèrent par leur logique en dégager des vérités. Mais elles ne leur viennent point. Et ils demeurent stériles jusqu'au jour où se présente celui-là qui sent le jaguar sans l'avoir pu connaître encore, et de le sentir le capture, et te le montre, ayant ainsi mystérieusement emprunté, afin de te conduire à lui, un chemin qui fut semblable à un retour.

Et mon père fut géomètre qui fonda son cérémonial pour capturer l'homme. Et ceux qui ailleurs comme autrefois fondèrent d'autres cérémonials et capturèrent d'autres hommes. Mais sont venus les temps de la stupidité des logiciens, des historiens et des critiques. Et ils te regardent ton cérémonial, et n'en déduisent point l'image de l'homme, puisqu'il n'en peut être déduit, et au nom du vent de paroles qu'ils nomment raison, ils te dispersent au gré des libertés les éléments du piège, te ruinent ton cérémonial, et te laissent fuir la capture.

CXLVIII

Mais j'ai su découvrir les digues qui me fondaient un homme, au hasard de mes promenades dans une campagne étrangère. J'avais emprunté au pas lent de mon cheval un chemin qui liait un village à l'autre. Il eût pu franchir droit la plaine, mais il épousa les contours d'un champ et je perdis quelques instants à ce détour et pesait contre moi ce grand carré d'avoine, car mon instinct livré à lui-même m'eût mené droit, mais le poids d'un champ me faisait fléchir. Et m'usait dans ma vie l'existence d'un carré d'avoine, car des minutes lui furent consacrées, qui m'eussent servi pour autre chose. Et me colonisait ce champ car je consentais au détour, et alors que j'eusse pu jeter mon cheval dans les avoines, je le respectai comme un temple. Puis ma route me conduisit le long d'un domaine clos de murs. Et elle respecta le domaine et s'infléchit en courbe lente à cause de saillies et de retraits du mur de pierre. Et je voyais, derrière le mur, des arbres plus serrés que ceux des oasis de chez nous et quelque étang d'eau douce qui miroitait derrière les branches. Et je n'entendais que le silence. Puis je passai le long d'un portail sous le feuillage. Et ma route ici se divisait, dont une branche servait ce domaine. Et peu à peu au cours du lent pèlerinage, tandis que mon cheval boitait dans les ornières, ou tirait les rênes pour brouter l'herbe rase le long des murs, me vint le sentiment que mon chemin dans ses inflexions subtiles et ses respects et ses loisirs, et son temps perdu comme par l'effet de quelque rite ou d'une antichambre de roi, dessinait le visage d'un prince, et que tous ceux qui l'empruntaient, secoués par leurs carrioles ou balancés par leurs ânes lents, étaient, sans le savoir, exercés à l'amour.

CXLIX

Mon père disait:

«Ils se croient enrichis d'augmenter leur vocabulaire. Et certes je puis bien user d'un mot de plus et qui signifierait pour moi «soleil d'octobre» par opposition à un autre soleil. Mais je ne vois point ce que j'y gagne. Je découvre au contraire que j'y perds l'expression de cette dépendance qui me relie octobre et les fruits d'octobre et sa fraîcheur à ce soleil qui n'en vient plus si bien à bout, car il s'y est déjà usé. Rares sont les mots qui me font gagner quelque chose en exprimant d'emblée un système de dépendances dont je me servirai ailleurs, comme «jalousie». Car jalousie me permettra d'identifier, sans avoir à te dévider tout le système de dépendances, ceci qu'à cela je comparerai. Ainsi je te dirai: «La soif est jalousie de l'eau.» Car ceux que j'en ai vus mourir, s'ils m'ont paru suppliciés ce ne fut point par une maladie, non plus abominable en soi-même que la peste, laquelle t'abrutit et tire de toi de modestes gémissements. Mais l'eau te fait hurler car tu la désires. Et tu vois en songe les autres qui boivent. Et tu te trouves exactement trahi par l'eau qui coule ailleurs. Ainsi de cette femme qui sourit à ton ennemi. Et ta souffrance n'est point de maladie mais de religion, d'amour, et d'images, lesquelles sont sur toi autrement efficaces. Car tu vis selon un empire qui n'est point des choses mais du sens des choses.

«Mais «soleil d'octobre» me sera d'un faible secours parce que trop particulier.

«Par contre je t'augmenterai si je t'exerce à des démarches qui te permettent, en usant de mots qui sont les mêmes, de construire des pièges différents, et bons pour toutes les captures. Ainsi des nœuds d'une corde, si tu peux en tirer ceux qui seront bons pour les renards ou pour soutenir tes voiles en mer et prendre le vent. Mais le jeu de mes incidentes et les inflexions de mes verbes, et le souffle de mes périodes et l'action sur les compléments, et les échos et les retours, toute cette danse que tu danseras et qui, une fois dansée, aura charrié en l'autre ce que tu prétendais transmettre, ou saisi dans ton livre ce que tu prétendais saisir.

«Prendre conscience, disait ailleurs mon père, c'est d'abord acquérir un style.

«Prendre conscience, affirmait-il encore, ce n'est point recevoir le bazar d'idées qui ira dormir. Peu m'importent tes connaissances car elles ne te servent de rien sinon comme objets et comme moyens dans ton métier qui est de me construire un pont, ou de m'extraire l'or, ou de me renseigner si j'en ai besoin sur la distance des capitales. Mais ce formulaire n'est point l'homme. Prendre conscience, ce n'est point non plus augmenter ton vocabulaire. Car son accroissement n'a d'autre objet que de te permettre d'aller plus loin en me comparant maintenant tes jalousies, mais c'est la qualité de ton style qui garantira seule la qualité de tes démarches. Sinon je n'ai que faire de ces résumés de ta pensée. Je préfère entendre «soleil d'octobre» qui m'est plus sensible que ton mot nouveau, et me parle aux yeux et au cœur. Tes pierres sont des pierres, puis assemblées, des colonnes, puis une fois assemblées les colonnes, des cathédrales. Mais je ne t'ai offert ces ensembles de plus en plus vastes qu'à cause du génie de mon architecte, lequel les préférait pour les opérations de plus en plus vastes de son style, c'est-à-dire de l'expansion de ses lignes de force dans les pierres. Et dans la phrase aussi tu me fais une opération. Et c'est elle d'abord qui compte.

«Prends-moi ce sauvage, disait mon père. Tu peux lui augmenter son vocabulaire et il se changera en intarissable bavard. Tu peux lui emplir le cerveau de la totalité de tes connaissances, et ce bavard se fera clinquant et prétentieux. Et tu ne pourras plus l'arrêter. Et il s'enivrera de verbiage creux. Et toi, aveugle, tu te diras: «Comment se peut-il faire que ma culture loin de l'élever ait abâtardi ce sauvage et en ait tiré non le sage que j'en espérais, mais un détritus dont je n'ai que faire? Combien maintenant je reconnais qu'il était grand et noble et pur dans l'ignorance!»

«Car il n'était qu'un cadeau à lui faire, et que de plus en plus tu oublies et négliges. Et c'était l'usage d'un style. Car au lieu de jouer avec les objets de ses connaissances comme avec des ballons de couleur, de s'amuser du son qu'ils rendent, et de s'enivrer de sa jonglerie, le voilà tout à coup qui, usant peut-être de moins d'objets, va s'orienter vers ces démarches de l'esprit qui sont ascension de l'homme. Et voici qu'il te deviendra réservé et silencieux comme l'enfant qui ayant de toi reçu un jouet en a d'abord tiré du bruit. Mais voici que tu lui enseignes qu'il en peut tirer des assemblages. Tu le vois alors se faire pensif et se taire. S'enfermer dans son coin de chambre, plisser le front, et commencer de naître à l'état d'homme.

«Enseigne donc d'abord à ta brute la grammaire et l'usage des verbes. Et des compléments. Apprends-lui à agir avant de lui confier sur quoi agir. Et ceux-là qui font trop de bruit, remuent, comme tu dis, trop d'idées, et te fatiguent, tu les observeras qui découvriront le silence.

«Lequel est seul signe de la qualité.»

CL

Ainsi la vérité quand elle se fait à mon usage.

Et tu t'étonnes. Mais tu ne t'étonnes point, que je sache, quand l'eau que tu bois, le pain que tu manges, se font lumière des yeux, ni quand le soleil se fait branchage, et fruit et graines. Et certes tu ne retrouveras rien dans le fruit qui ressemble au soleil ou simplement rien du cèdre qui ressemble à la semence de cèdre.

Car né de lui ne signifie point qu'il lui ressemble.

Ou plutôt je dis «ressemblance» quelque chose qui n'est ni pour tes yeux ni pour ton intelligence, mais pour ton seul esprit. Et c'est ce que je signifie lorsque j'exprime que la création ressemble à Dieu, le fruit au soleil, le poème à l'objet du poème et l'homme que j'ai tiré de toi au cérémonial de l'empire.

Et ceci est très important car faute de reconnaître par les yeux une filiation qui n'a de sens que pour l'esprit, tu refuses les conditions de ta grandeur. Tu es semblable à l'arbre qui, de ne point retrouver les signes du soleil dans le fruit, refuserait le soleil. Ou plutôt comme le professeur qui, de ne point retrouver dans l'œuvre le mouvement informulable dont elle est issue, l'étudié, découvre son plan, dégage s'il ne peut y trouver des lois internes, et te fabrique ensuite une œuvre qui les applique, et te fait fuir pour ne la point entendre.

C'est ici que la bergère ou le menuisier ou le mendiant a plus de génie que tous les logiciens, historiens et critiques de mon empire. Car il leur déplaît que leur chemin creux perde ses contours. Pourquoi? leur demandes-tu. Parce qu'ils l'aiment. Et cet amour est la voie mystérieuse par où ils en sont allaités. Il faut bien, puisqu'ils l'aiment, qu'ils en reçoivent quelque chose. Peu importe si tu le sais formuler. Il n'est que des logiciens, des historiens et des critiques de n'accepter du monde que ce dont ils savent faire des phrases. Car je pense, moi, que toi, petit d'homme, tu commences seulement d'apprendre un langage et tâtonnes et t'y exerces et ne saisis encore qu'une mince pellicule du monde. Car il est lourd à transporter.

Mais ceux-là ne savent croire qu'en le maigre contenu de leur petit bazar d'idées.

Si tu refuses mon temple, mon cérémonial et mon humble chemin de campagne à cause que tu ne sais m'énoncer l'objet ni le sens du charroi, je t'enfoncerai le nez dans ta propre crasse. Car là où il n'est point de mots dont tu me puisses étonner par leur bruit, ou d'images proposées que tu me puisses agiter comme des preuves palpables, tu acceptes pourtant de recevoir une visite dont tu ne sais dire le nom. As-tu jamais écouté la musique? Pourquoi l'écoutes-tu?

Tu acceptes communément comme belle la cérémonie du coucher du soleil sur la mer. Veux-tu me dire pourquoi?

Et moi je dis que si tu as chevauché ton âne le long du chemin de campagne dont je t'ai parlé, te voilà changé. Et peu m'importe que tu ne saches encore me dire pourquoi.

Et c'est pourquoi tous les rites, tous les sacrifices, tous les cérémonials, tous les chemins ne sont pas également bons. Il en est de mauvais comme de musiques vulgaires. Mais je ne sais les départager par la raison. Je n'en veux qu'un signe qui est toi.

Si je veux juger le chemin, le cérémonial ou le poème, je regarde l'homme qui en vient. Ou bien j'écoute battre son cœur.

CLI

C'est comme si les forgeurs de clous et scieurs de planches, prétextant que le navire est assemblage de planches à l'aide de clous, me prétendaient présider à sa construction et à son gouvernement sur la mer.

L'erreur étant toujours la même et consistant en erreur dans la démarche. Ce n'est point le navire qui naît de la forge des clous et du sciage des planches. C'est la forge des clous et le sciage des planches qui naissent de la pente vers la mer et croissance du navire. Le navire devient à travers eux et les draine comme le cèdre draine la rocaille.

Les scieurs de planches et forgeurs de clous doivent regarder vers les planches et les clous. Ils doivent connaître les planches et les clous. L'amour du navire dans leur langage doit devenir amour des planches et des clous. Et je n'irai point les interroger sur le navire.

Ainsi de ceux-là que j'ai chargés de me percevoir les impôts. Je n'irai point les interroger sur les démarches d'une civilisation. Qu'ils m'obéissent sagement.

Car si j'invente un voilier plus rapide et change la forme des planches et la longueur des clous, voilà mes techniciens qui murmurent et se révoltent. Je détruis selon eux l'essence du navire, lequel avant tout reposait sur leurs planches et sur leurs clous.

Mais il reposait sur mon désir.

Et ceux-là, si je change quelque chose aux finances et donc à la récolte des impôts, les voilà qui murmurent et se révoltent car je ruine l'empire qui reposait sur leur routine.

Tous, qu'ils se taisent.

Mais en revanche, je les respecterai. Je n'irai point, une fois le dieu descendu jusqu'à eux, les conseiller dans la forge des clous ou le sciage des planches. Je n'en veux rien connaître. Le bâtisseur de cathédrales, d'échelon en échelon, anime le sculpteur de lui verser son enthousiasme. Mais il ne se mêle point de l'aller conseiller sur le mode d'un certain sourire. Car il s'agit là d'utopie et de construction du monde à l'envers. S'occuper des clous, c'est inventer un monde futur. Ce qui est absurde. Ou soumettre à la discipline ce qui n'est point du ressort de la discipline. C'est là que se montre l'ordre du professeur qui n'est point l'ordre de la vie. Viendra à son heure le temps des planches et des clous. Car si je m'en occupe avant leur échelon je me fatigue sur un monde qui ne naîtra point. Car la forme des clous et des planches se dégagera de leur usure contre les réalités de la vie, lesquelles se montreront seules aux forgeurs de clous et scieurs de planches.

Et plus ma contrainte sera puissante, laquelle est pente vers la mer donnée aux hommes, moins ma tyrannie se montrera. Car il n'est point de tyrannie dans l'arbre. La tyrannie se montre si tu veux, à l'aide des sucs, construire l'arbre. Non si l'arbre draine les sucs.

Je te l'ai toujours dit: Fonder l'avenir, c'est d'abord et exclusivement penser le présent. De même que créer le navire c'est exclusivement fonder la pente vers la mer.

Car il n'est point — et jamais — de langage logique pour passer des matériaux à ce qui compte pour toi et domine les matériaux, comme pour expliquer l'empire à partir des arbres, des montagnes, des villes, des fleuves et des hommes, ou la mélancolie de ton visage de marbre à partir des lignes et des volumes respectifs du nez, du menton et des oreilles, ou le recueillement de ta cathédrale à partir des pierres, ou le domaine à partir des éléments du domaine, ou plus simplement l'arbre à partir des sucs minéraux. (Et la tyrannie te vient de ce que prétendant réaliser une opération impossible tu t'irrites contre tes échecs, les reproches aux autres, et te fais cruel.)

Il n'est point de langage logique car il n'est point non plus de filiation logique. Tu ne fais point naître l'arbre à partir des sucs minéraux, mais de la graine.

La seule démarche qui ait un sens, mais qui n'est point exprimable par les mots car elle est de création pure ou de retentissement, est celle qui te fait passer de Dieu aux objets qui ont reçu de Lui un sens, une couleur et un mouvement. Car l'empire te charge d'un pouvoir secret les arbres, montagnes, fleuves, troupeaux et ravins et demeures de l'empire. La ferveur du sculpteur charge d'un pouvoir secret la glaise ou le marbre, la cathédrale donne leur sens aux pierres et en fait réservoirs de silence, et l'arbre draine les sucs minéraux pour les établir dans la lumière.

Et je connais deux sortes d'hommes qui me parlent d'un empire neuf à fonder. Celui-là qui est logicien et construit par l'intelligence. Et je dis son acte utopie. Et il ne naîtra rien car il n'est rien en lui. Ainsi de ce visage pétri par le professeur de sculpture. Car si le créateur peut être intelligent, la création n'est point faite de l'intelligence. Et cet homme-là nécessairement se changera en tyran stérile.

Et l'autre qu'animé une évidence forte à laquelle il ne saurait donner un nom. Et celui-là peut être comme le berger ou le charpentier sans intelligence, car la création n'est point faite de l'intelligence. Et il te malaxe sa glaise sans bien connaître ce qu'il en tirera. Il n'est point satisfait: il donne un coup de pouce à gauche. Puis un coup de pouce vers le bas. Et son visage de plus en plus satisfait quelque chose qui n'a point de nom mais pèse en lui. Son visage de plus en plus ressemble à quelque chose qui n'est point un visage. Et je ne sais même pas ce que signifie ici ressembler. Et voici que ce visage pétri qui a reçu une ressemblance informulable est doué du pouvoir de charrier en toi ce qui animait le sculpteur. Et tu es noué comme il le fut.

Car celui-ci n'a point agi par l'intelligence mais par l'esprit. Et c'est pourquoi je te dirai que l'esprit mène le monde et non l'intelligence.

CLII