39464.fb2
Je sais qu’on dîne chez vous sans moi, et que vous faites voir des sentences que je n’ai pas faites, dont on ne me veut rien dire; tout cela est assez désobligeant pour vous demander permission de vous en aller faire mes plaintes demain. Tout de bon, que la honte de m’avoir tant offensé ne vous empêche pas de souffrir ma présence, car ce serait encore augmenter mon juste ressentiment. Prenez donc, s’il vous plaît, le parti de le faire finir, car je vous assure que je suis fort disposé à oublier le passé, pour peu que vous vouliez le réparer.
Ce lundi au soir