"Sans vent l’herbe ne fait pas de vague. Sans programmes, l'ordinateur reste inutile"
Ainsi a parlé le Grand Programmeur
"À l'Est de la ville, dans une vallée pittoresque il y a un grand centre informatique avec beaucoup de superordinateurs", - a dit l'homme.
Le garçon a remarqué qu'il porte des vêtements sans précédent et qu’il y a un casque étrange sur sa tête. Il ne l'a jamais rencontré auparavant.
"Voyez-vous?", - a continué l'homme. - "Vous voyagerez là bas et raconterez aux autres vos découvertes".
"Mais de quelle manière le ferai-je là bas?" - a demandé le garçon.
"C'est à vous de vous décider", - a répondu l'étranger.
Le garçon a reflété et plié sa tête. Quand il l'a relevée - l'homme qui parlait était parti.
Le jour suivant le garçon est allé là où l'étranger lui avait dit, cependant peu importe combien de temps il a erré par un voisinage de la ville, il n'a rencontré ni vallée mentionnée, ni autre miracle. Le jour suivant il était de nouveau dans la campagne car il ne croyait pas qu'une telle personne surprenante pourrait lui menti. Si un jour ou l'autre ils se rencontrent de nouveau, il aura le droit de lui dire qu'il n'a jamais vu de vallée mentionnée, mais a entendu des sons mystérieux, venus de quelque part par le vent.
Beaucoup de mois se sont depuis écoulés, l'étranger n'est pas revenu et le garçon l'a oublié; maintenant il était tout à fait sûr qu'il doive trouver le centre et découvrir son mystère. Par les sons, apportés par le vent, il réussira à localiser cet endroit et arrivera à l'intérieur. Il a perdu l'intérêt pour l'école et ceux avec qui il était en des termes amicaux. Il est devenu la cible préférée de moquerie de ses contemporains, qui parlaient : "il n'est pas comme nous. Il écoute le vent pendant des heures au lieu de jouer avec nous". Et chacun riait de lui.
Dix ans plus tard, déjà devenu adulte, le garçon est revenu dans cette ville dans laquelle il avait grandi. Il a abandonné l’idée de découvrir ce dont l'homme mystérieux lui parlait il y a beaucoup d'années. Pourtant il a souhaité quitter une ville, écouter le sifflement du vent. Il s'est levé tôt et est allé dans la direction que le vagabond lui avait indiquée. Quelle surprise ce fût pour lui lorsque, ayant parcouru environ un kilomètre loin de la ville, il a trouvé la vallée magique, qu’il a tellement cherchée en vain auparavant.
Lorsqu’il est descendu dans la vallée, ses yeux ont assisté au plus étonnant spectacle - des centaines et des milliers d'ordinateurs, des bâtiments, des fils avec des rayons de lumière scintillants, glissant sur eux, se connectant les uns avec les autres dans un tout indissoluble uniforme. Il n'y avait aucune trace d'hommes. Le garçon s’est avancé, regardant curieusement autour de lui. Il n'a pas même remarqué comment il est parvenu à entrer dans un certain disque brillant, situé près d'un des plus hauts des bâtiments - et a été soudainement téléporté à l'intérieur. Quelle surprise ce fût pour le garçon quand ce même homme qui lui avait parlé de cet endroit, est apparu devant ses yeux.
- Que faites-vous ici? - a demandé le garçon.
- Je t’ai attendu, - a répondu l'homme.
Bien que beaucoup de temps soit déjà passé, l'homme a regardé exactement de la même façon qu’auparavant, du temps de leur première rencontre. Il lui a donné un livre d'écriture vide.
- Ecris: "lorsque celui qui a décidé de devenir un Chevalier de Programmation, fait son premier pas, il apprend le Chemin, qui se présente devant lui".
- Et qui est ce "le Chevalier de Programmation?"
- Tu le sais déjà, - a répondu l'homme, en souriant. - celui qui est capable de comprendre un miracle de vie, de se battre jusqu'à la fin pour les choses auxquelles il croit en et le changement de ce monde.
Il ne s’est jamais vu comme Chevalier de Programmation. Et l'homme, apparemment, a lu dans ses pensées et a dit :
"Chacun en est capable. Et bien que personne ne se considère comme Chevalier de Programmation, chacun peut le devenir".
Le garçon a examiné les pages du livre d'écriture. L'homme a une nouvelle fois souri.
"Manuel du Chevalier de Programmation", - il a répondu.
* * *
Le Livre du Chevalier de Programmation
Lorsqu’un homme qui a décidé de devenir un Chevalier de Programmation, fait son premier pas, il apprend le Chemin, qui se présente à lui.
Les honneurs du Chevalier de Programmation. La disposition de base de Tzin : "la Persistance est fructueuse". Il sait bien que l'entêtement n'a aucun rapport avec la persistance. Car il y a des projets, le travail pour chacun dure plus longtemps, que ce qui est vraiment nécessaire et ils épuisent des pouvoirs et éteignent l'enthousiasme. Et dans de tels instants le Chevalier pense : "le projet prolongé détruit finalement une chaleur de ses travailleurs". Et ensuite il arrête de travailler sur des programmes et s'accorde une pause, retournant de nouveau dans un monde que d'autres considèrent le seul existant. Mais il ne manquera jamais un moment d'inspiration pour poursuivre sa création.
Le Chevalier de Programmation sait, que certains algorithmes ont une habitude de répétition. Souvent il fait face aux difficultés qu'il a déjà surmontées et semble se trouver dans une situation qu'il a déjà résolue avec l'honneur et ceci confond son esprit: il lui semble que si tout se répète alors il est piétiné à un endroit, n'ayant aucune force pour avancer. "J’ai déjà écrit ce genre de choses", - se plaint il à son cœur. "Oui", - lui répond son cœur. "-mais n'a pas entièrement mis en œuvre tes propres idées". Et le Chevalier comprend alors, que son destin lui donne une autre chance d'apprendre quelque chose qu'il n'avait pas voulu comprendre une première fois.
Le Chevalier de Programmation agit fermement avec les standards de programmation. Il n'hésitera pas à laisser une voie arrière secrète dans son programme, ou incluant "l'œuf de Pâques" à l'intérieur de son code, défendant un algorithme semblant ridicule au premier abord. Le Chevalier de Programmation peut se permettre de telles choses. Il n’a pas peur de pleurer, se rappelant des anciens projets échoués, ou se réjouissant sur de ceux à venir. En sentant que l’heure juste est venue, il jette ses derniers programmes, avançant dans une nouvelle créativité désirée.
En comprenant que sa capacité de programmation arrive à épuisement, il laisse l’ordinateur et ne se blâme pas d'avoir codé toute la nuit.
Le Chevalier ne veut pas passer les jours de sa vie dans l'aspiration de faire un programme, conçu par d'autres.
Les chevaliers désirent l'utilité de leurs programmes pour le monde, pour ne jamais disparaître.
Ils vivent dans ce monde, n'évitent pas les autres. Cela arrive qu'ils entreprennent un nouveau voyage ne possédant aucune connaissance de langues nécessaires et de tactique. Ils sont souvent écrasés par la peur. Ils ne codent pas toujours correctement. Ils souffrent de bogues insignifiants dans leurs créations, il leur arrive d'être agités et impatients et de temps en temps il leur semble qu'ils sont incapables de grandir. Ils sont souvent convaincus qu’ils sont indignes d'éloges pour ce qu'ils ont déjà réalisé. Ils ne sont pas toujours sûrs de ce qu'ils réalisent - dans le monde illimité de bits et d’octets. Ils passent des nuits blanches, souffrant que leurs programmes puissent s’avérer inutiles. Donc ils sont les Chevaliers de Programmation. Parce qu'ils font des erreurs. Parce qu'ils se torturent par des questions. Parce qu'ils cherchent la raison de leurs erreurs, cherchent, et finiront sans aucun doute par trouver.
Le Chevalier de Programmation n'a pas peur de ressembler à un fou. Il se parle à haute voix et à tue-tête, faisant glisser son regard de façon insensée pour les lignes non initiées de texte. Quelqu'un l'a convaincu que c'est la meilleure façon de trouver ces endroits dans le programme qui devraient être récrit - et il a donc décidé de le vérifier dans la pratique. D'abord ça lui semble comme une tâche incroyablement difficile. Il est assuré que son code est parfait et qu’il n’y a rien à changer. Et tout de même il insiste et persiste et conduit chaque jour des conversations avec sa raison. Et dit avec ce qu'il n'est pas d'accord et écrit des non-sens. Mais un jour il remarque que son code semble différent. Et ainsi il comprend qu'il a ouvert une voie à l'étude du Dao de Programmation.
Le Chevalier de Programmation semble fou de temps en temps, pourtant ceci est seulement un prétexte.
"Le vrai Chevalier de Programmation choisit pour lui ce qu'il désire écrire", - ainsi l’a dit le Grand Programmeur.
Le Chevalier sait de quoi il est capable. Il n'a aucun besoin d’être loué devant d'autres membres d'une équipe pour sa connaissance et ses talents. Cependant à n'importe quel instant quelqu'un peut sortir pour prouver qu'il est meilleur. Et pour le vrai Chevalier il n'y a aucun concept comme "mieux" ou "plus mauvais", car dans ses yeux chaque Chevalier est assez talentueux pour tracer son propre chemin. Mais il y a toujours des programmeurs insatisfaits à cette pensée. Ils essayent de lui montrer son ignorance et imperfection sur les choses qu’il a réalisées, entrer dans un conflit, ou le faire s’irriter. Et dans de tels instants son cœur lui parle : "rejette une insulte, ça ne renforcera pas tes capacités. Tu vas seulement perdre ton temps, en essayant de les aider à comprendre le Dao de la Programmation".
Le Chevalier de Programmation ne joue pas avec le temps car il sait: ce qui doit être écrit - sera écrit.
De temps en temps le Chevalier de Programmation se rappelle les mots du Grand Programmeur : "après trois jours sans programmer la vie devient insensée".
Chaque langue et technologie l'accueillent. Il sent sa consanguinité avec eux, il ressent cette partie de son âme couronnée par des courants de nombres insensés pour d'autres, des lignes de texte et cette chose appelée par ses contemporains "matériel informatique". Ensuite, acceptant l'aide d'autres Chevaliers et les Signes de Dieu, il permet à son Chemin de le mener où des myriades ou des programmes, exigés par la vie, l'attendent. Parfois cela arrive qu'il n'ait pas le temps de dormir, de temps en temps il est torturé par l'insomnie. "Ne t’inquiètes pas", - pense le Chevalier, - "c'est toute la partie de ma profession. Personne ne m'a forcé à prendre cette voie. C'est moi qui l’ai décidé". Le pouvoir intérieur du Chevalier est résumé dans ces mots : il a choisi son chemin et n'a pas à se plaindre, personne à blâmer.
Le temps viendra - dans beaucoup de siècles - où l'Univers viendra au sauvetage des Chevaliers de Programmation et restera sourd et indifférent à ceux qui n'ont toujours pas compris la beauté de la Créativité.
Programmes écrits avant la demande de mise à jour. De nouvelles idées exigent de nouvelles frontières. L’esprit et la soif de raison pour de nouveaux appels. L'avenir deviendra le présent, et les rêves - sauf ceux avec des préjugés - pourront se réaliser. Ce qui est important restera, ce qui est inutile disparaîtra. Le Chevalier, cependant, ne se donne pas la peine de réfléchir sur les programmes de son voisin et évaluer leur valeur. Et il ne dédiera pas de temps à la censure de décisions, faites par d'autres. Pour croire en la fidélité de son chemin, il n'y a aucun besoin de prouver qu'un autre a choisi une fausse voie.
Le Chevalier de Programmation étudie avec un grand soin ce qu'il va écrire. Peu importe comme difficile peut être le chemin vers son but, il y a des voies toujours ouvertes pour surmonter une barrière. Le Chevalier cherche le rond-point des voies, essaye de nourrir tant son âme que son esprit avec fermeté et raison, avec calme, sans lesquels il n'est jamais possible de terminer son travail en juste proportion. Mais là, allant déjà de l’avant par un chemin de création de programme, le Chevalier commence à comprendre qu'il y a des difficultés et des obstacles qui n'ont pas été pris en compte au premier abord. S'il se met à attendre la venue de la Muse de Programmeur et a peur de commettre des erreurs, il ne déplacera jamais un seul bit; un premier pas audacieux est exigé - car il est impossible de tout prévoir, particulièrement à l'étape de conception, particulièrement au codage de l'étape.
Le Chevalier de Programmation est conscient de ses faiblesses. Mais il connaît aussi ses talents aussi. D'autres se plaignent : "on ne nous a pas laissé notre chance". Peut-être ont-ils raison, mais le Chevalier ne se permettra jamais d’arrêter de programmer pour cette raison - au lieu de cela il poussera ses pouvoirs et ses talents à la dernière limite.
Le Chevalier sait que les programmeurs n'ont pas peur de programmes difficiles, car ils sont sûrs d'eux. Et ensuite le Chevalier essaye de comprendre ce sur quoi il peut compter. Et il inspecte ses armes, qui regroupent trois choses - la Connaissance, l'Inspiration, la Foi. S’il possède les trois, le Chevalier poursuit sa voie sans hésitation.
Le Chevalier de Programmation sait qu’on ne peut pas considérer un seul programmeur comme un imbécile et un jour la vie enseignera à chacun - bien que ça prendra beaucoup de temps. Le Chevalier transmet à d'autres Chevaliers sa meilleure connaissances, ses compétences et s'attend à ce qu'ils fassent de même. Et en plus il essaye généreusement de montrer au monde entier, de quoi chaque programmeur est capable. "Les clients n'ont aucune gratitude", - se plaignent certains de ses compagnons. Le vrai Chevalier ne sera jamais embarrassé par de tels mots. Il continue à écrire des programmes pour eux, car de cette façon il s’améliore.
Chaque Chevalier de Programmation est habitué à ressentir une peur avant un nouveau programme, pourtant non écrit. Chaque Chevalier de Programmation est habitué à donner naissance au code indigne. Chaque Chevalier de Programmation est habitué à marcher sur le mauvais chemin. Chaque Chevalier de Programmation est habitué à se torturer pour de totales absurdités. Chaque Chevalier de Programmation est habitué d’aboutir à la conclusion qu'il n'est pas un Chevalier de Programmation. Chaque Chevalier de Programmation est habitué de renoncer à son devoir créatif. Chaque Chevalier de Programmation est habitué à dire "oui" à un nouveau client, alors qu'en fait il était pressé de dire "Non". Chaque Chevalier de Programmation est habitué à détester ces programmes qu'il a une fois aimés. C'est pourquoi il porte le droit d’être appelé comme un Chevalier de Programmation car il est passé par tout cela et ne perd toujours pas l’espoir de s’améliorer.
Le Chevalier se rappelle toujours les mots, prononcés par un Grand Programmeur : "un programme bien écrit est le paradis; un programme mal écrit est l’enfer".
Le Chevalier est habitué à accepter un défi qui lui est lancé. Il sait que celui qui va tester son programme n'oubliera même pas une simple erreur qu’il a commis et ne lui permettra pas de feindre comme si le code écrit lui est peu familier.
Le Chevalier de Programmation ne change pas ses décisions. Avant le départ d'un nouveau projet il se satisfait de réflexions continues – évalue le degré de son empressement, une mesure de responsabilité, sa dette face à une équipe. En essayant de garder la maîtrise de soi, il étudie laborieusement chaque étape - comme si tout en dépend. Mais lorsque la décision est acceptée- le Chevalier avance négligemment : il n'a pas de doutes dans la justesse de son choix et, même si les circonstances apparaissent ne pas s’être mises au point par la façon qu'il a prévue, le Chevalier ne se détourne pas de la route choisie. Et si sa décision était juste, il gagne une victoire dans un combat - même si ça a pris plus de temps qu'il ne le pensait. Et si la décision était fausse, il subira une défaite et sera contraint de prendre un nouveau départ - mais cette fois entièrement armé par l’amère expertise.
Le Chevalier de Programmation, une fois l’écriture du code commencée, se dirige vers la fin. Le Chevalier sait que les meilleurs instructeurs sont ces hommes avec qui il écrit, en équipe, le code chaque jour.
Il est dangereux de demander de conseil. Cent fois plus dangereux de le donner. Quand le Chevalier requiert de l'aide, tout d'abord il essaye de comprendre comment d'autres camarades de travail se comportent dans des situations difficiles similaires - pourquoi ils écrivent ou pourquoi ils ne font pas. Fatigué ou laissé seul avec la machine, il n'est pas porté loin aux perspectives éloignées, mais cherche ceux près de lui et aspire à les rendre réels.
Le Chevalier de Programmation sait que - le programme le plus petit et inconnu à chacun peut être un jour celui exigé par des millions.
Le Chevalier de Programmation divise son monde par des programmes qu’il aime. Et dans ces instants lorsqu’il se donne sans calculer à la créativité, l'Ennemi apparait avec des tablettes à la main. Sur la première table il est écrit : "Pensez tout d'abord à vous. Vos programmes sont votre propriété intellectuelle. Essayez de les vendre le plus cher possible". Sur la deuxième le Chevalier lit les mots suivants : "qui êtes-vous pour écrire de grandes choses? Ne voyez-vous même pas comme tout ce que vous écrivez est petit et insignifiant?" Mais le Chevalier, bien qu'il partage ces mots, écrits là, jette ces tablettes par terre, et elles sont dispersées en cendres. Et le Chevalier inspire toujours ses compagnons et lui-même.
De temps en temps le Chevalier se souvient d’une des légendes, transmises d'une génération à une autre par les Chevaliers de Programmation:
Un jour le professeur est passé devant l'étudiant. Le professeur a remarqué que l'attention de l'étudiant est absorbée par un jeu électronique de poche. "Excusez-moi", - il a dit, - "puis-je le regarder?" L'étudiant fût distrait du jeu et l'a donné au professeur. "Je vois qu'il y a trois niveaux de jeu : Facile, Moyen et Dur", - a dit le professeur, - "chaque dispositif contient encore un niveau de jeu quand il n'aspire ni à gagner, ni à perdre". "Je vous prie, oh grand professeur", - a demandé l'étudiant, - "comment puis-je trouver que ce mystérieux niveau?" Le professeur a laissé tomber le dispositif sur le sol et l'a écrasé. Et soudainement l'étudiant s’est illuminé.
Le Chevalier croit qu'il est capable de changer ce monde.
Le Chevalier de Programmation pense de temps en temps : "ce que je n'ai pas encore réussi à créer, ne sera jamais créé". Ce n'est pas totalement vrai: il doit continuer à créer, mais il doit aussi attendre avec obéissance quelqu'un qui révèle sa création à la lumière du jour.
Le Chevalier peut maintenir l'équilibre entre le travail indépendant et le travail en équipe. La nécessité de créer des programmes fait partie de sa nature, comme la nécessité de manger et boire, aimer le travail. Si au coucher du soleil le Chevalier n'a pas ressenti de joie dans les qu'il a réalisées ce jour - alors quelque chose est certainement incorrect.
Le Chevalier de Programmation se sert de la solitude, mais il ne permet pas à celle-ci de l’utiliser. Le Chevalier sait qu'il est impossible de vivre dans la condition stagnante et l'oisiveté. Mais il peut distinguer la pression créative et le tarabiscotage démonstratif et ne confond jamais l’un avec l’autre.
Le Chevalier de Programmation réalise toujours un équilibre entre la connaissance et le désir. Le Chevalier de Programmation qui confie seulement dans l’acuité de son esprit finira par excessivement sous-estimer le temps exigé pour la mise en œuvre de ses tâches. Il vaut la peine de se souvenir : parfois le pouvoir de circonstances diverses est plus efficace que la finesse la plus sophistiqué. Sa bataille pour le code peut s’avérer longue et ce combat épuise ses forces. Et quand les termes de travail d’une tâche se terminent, aucun éclat, esprit, force de persuasion d'arguments ou de que l’on appelle "charme" ne peut éviter les ennuis. Et c'est la raison pour laquelle le Chevalier de Programmation rend hommage à la force brutale de temps qui s’oppose à lui.
Le Chevalier de Programmation ne se presse jamais. Le temps travaille pour lui et, sachant cela, il apprend à museler l'impatience et éviter des décisions hâtives. Son pas est lent, pourtant décidé. Il estime que la décision du destin de temps pour l'histoire d'humanité s'approche, mais qu’avant de pouvoir changer ce monde, il doit d'abord se changer.
Il y a deux erreurs stratégiques principales - se presser, ayant anticipé l'opportunité et s'attarder, l'ayant manquée. Et afin d’éviter à la fois la première et la deuxième le Chevalier considère chaque projet de programme comme unique et fait peu de cas de l’avis des autres, des formules générales et des recettes prêtes.
Le Chevalier de Programmation connaît le découragement. Parfois il lui semble qu'il est incapable de résoudre des problèmes qui se présentent à lui, qu'un programme sur lequel il travaille ne se terminera jamais. Pendant beaucoup de jours et nuits il est contraint de rester dans la dépression et aucun nouvel événement ne peut lui rendre l'ancien enthousiasme. "Son travail est fini", - les amis parlent. C’est péniblement et honteux pour un Chevalier d’entendre de tels mots, car il sait qu’il n'a pas encore atteint le but qu’il s’est fixé. Cependant il est persistant et n’abandonne pas en cours de route ce qu'il a commencé. Et ici en un instant où il s'y attend le moins, l'inspiration lui vient et la tâche précédemment irréalisable semble étonnamment simple. Et le travail l'écrase ensuite de nouveau et les doigts frappent vraiment rapidement sur un clavier et précisément et des solutions de découvertes raisonnent immédiatement.
Le Chevalier de Programmation connaît l’importance de l'intuition. À la hauteur du travail, dans une fièvre de projet, dans un état de temps court, quand il n'y a pas de temps pour réfléchir aux choix de décisions alternatives, le Chevalier agit instinctivement. "Le fou", - disent à l'avance sur lui les fans de pensée de chaque détail. "Bâtissant des châteaux dans l’air", - parlent les sceptiques. "Comment il peut choisir quelque chose privé de logique?" - le tiers est rendu perplexe. Mais le Chevalier sait que : l'intuition est un alphabet par lequel il est possible de comprendre Dao et continue ainsi à écouter sa voix intérieure.
Le Chevalier de Programmation aspire toujours à la perfection. Après chaque ligne de son code - il y a les siècles de sagesse et de réflexions. Chaque programme, chaque algorithme doit combiner tout le pouvoir et la rapidité des Chevaliers du passé. Chaque mouvement de sa pensée et de ses mains honore ceux que les générations précédentes de Chevaliers ont essayés de transférer aux modernes par la Tradition.
Parfois le Chevalier s’assoit en cercle avec ses compagnons à des heures tardives. Ils parlent du succès qu'ils ont connus sur leur Chemin et accueillent volontiers des programmeurs nouvellement recrus - des futurs Chevaliers, car chacun d'entre eux est fier de sa vie et dans la participation à une grande cause de transformation de ce monde.
Le Chevalier est naïf. Il croit aux miracles - et des miracles se produisent réellement. Il croit que la pensée de l'homme est capable de transformer la vie - et la vie des gens de ce monde change progressivement.
Le Chevalier de Programmation améliore la beauté de son code.
Le Chevalier de Programmation transforme son esprit.
Le Chevalier de Programmation apprend à construire le grand.
Le Chevalier de Programmation ne coupera jamais de son chemin.
Les chevaliers de Programmation transformeront ce monde.
* * *
Lorsque sa voix s’est tue, il faisait déjà nuit. Le Grand Programmeur et le garçon ont longuement contemplé l'apparence d'un centre informatique, s'ouvrant à leurs yeux.
Le Grand Programmeur s'est levé.
"Adieu", - il a dit. - "Maintenant vous avez appris ce que notre voie signifie - c'est inséparablement fusionné avec le monde magique et attirant des machines, des nombres et des technologies. Mais c’est aussi un monde avec le bruit de vent, les cris de mouettes, le bruissement de feuillage du printemps - car cela est un monde dans un monde tellement plus grand. Vous pourrez tomber amoureux de notre monde".
"Dites-moi, qui êtes-vous?" - a demandé le garçon. Mais l'image holographique du Grand Programmeur a déjà disparu, accompagnée par un bruissement mesuré de bourdonnement de machines.
02.05.2012
bool Dieu = vrai;
[Dieu est vrai]
***
bool Question difficile = être | Soyez!;
[Etre ou ne pas être]
***
NouvelAmour (la femme)> VieilAmour (la femme) ? sommeil - : sommeil ++;
[Plus nous aimons la femme, moins nous devons dormir]
***
(le mot! = le moineau) => (bool attrape = Envol (mot) ? faux : vrai);
[Vous ne pouvez pas reprendre ce que vous dites dès que vous l'avez dit]
***
(travaillez! = le loup) => (diriger vers (travail, forêt) = faux)
[Le travail sera encore là]
***
crasse => roi;
[De la crasse avec le sort de péchés – directement aux souverains et aux rois]
***
Eventaires (endroit) && Aattaqué(l'endroit) && EncoreDebout (endroit) => Seraattaqué (endroit);
[Ne restez pas debout où vous avez frappé – ou vous serez à nouveau frappés]
***
CroireEn (la Force) => la Lutte;
CroireEn (la Faiblesse) => la Prière;
[En vous fiant à la force – vous devez lutter, en vous fiant à la faiblesse – vous devez demander]
***
L'ami (vieux)> l'Ami (nouveau) + l'Ami (nouveau)
[Les vieux amis et le vieux vin sont les meilleurs]
***
bool abesoind'Esprit = A (la Force) ? faux : vrai;
[Ayant la force, n'ayez aucun besoin pour l'esprit]
***
Attendrez (7, 1) => faux;
[Les règles de la majorité]
***
(EstAveugle (premier) && EstAveugle (second)) => (PeutGuider (premier, second) = PeutGuider (second, premier) = faux);
[Quand l'aveugle mène l'aveugle, les deux chutent dans l'abîme]
***
Cuisiner (la Hache, le Porridge) => faux;
[On ne peut pas faire de porridge avec une hache]
***
(Le mot == l'Argent) => (le Silence = l'Or);
[Le discours est en argent, le silence est d'or]
***
unité ComptedeDieu = Compter (les religions) == 1 ? 1 : 1;
[Il y a beaucoup de religions, mais Dieu est un]
***
bool abesoinGrandsmots = EstNu (quelqu'un) ? vrai : faux;
[Parcourir les terres nu – encore avec la lame dans ses mains]
***
(A (quelque chose) &&! Prends soin (quelque chose)) => (bool vaPleurer =! A (quelque chose) ? vrai : faux);
[Ce que nous avons nous ne le valorisons pas – quand nous le perdons nous pleurons beaucoup]
***
PointDeVue (humeur1)! = PointDeVue (humeur2);
[Chaque humeur est une naissance de points de vue]
***
PeurDe (les loups) =>! AllerA (la forêt);
[Qui ne s'aventure pas, ne gagne pas]
***
pourchaque (var la chose dans les choses)
{
estOk [chose] =! EstEnceinte (JoueAvec (le bébé, la chose));
}
[N'importe quoi pour une grossesse]
19.10.2010